Trouver des financements

Obtenir des moyens pour développer des projets en entreprise.

En réponse aux questions que se posent les dirigeants d’entreprise que nous accompagnons, nous avons pris l’initiative de rédiger ce livre blanc.

Vous êtes dirigeants d’entreprise, créateurs, repreneurs.
Vous avez des projets en tête pour développer votre entreprise : réflexion sur un nouveau produit ou service, investissement matériel, affectation de ressources humaines de votre entreprise sur un projet à moyen terme, embauches, développement de l’équipe commerciale, investissements marketing ….

Si vous vous lancez sans réflexion sur l’aspect financier et sur les impacts sur la trésorerie de votre société, vous pouvez risquer :

  • De ne pas réussir car les ressources seront insuffisantes
  • De dégrader la trésorerie si les effets bénéfiques sont trop tardifs et d’affaiblir vos relations avec la banque et les investisseurs
  • Au pire de remettre en cause la pérennité des activités rentables

Voici quelques astuces pour prendre de bonnes décisions sans pour autant suivre un cours complet de gestion financière.

 

1. Argumenter la stratégie de l’entreprise

« Pour créer de l’activité économique et être rentable : il faut des idées, des projets et investir ! »
La réflexion préalable au lancement du projet, d’une embauche ou d’un investissement peut être documentée.

Le dirigeant prépare une explication sur son projet en lien avec la stratégie de l’entreprise.
Puis, un document synthétique permet une présentation à des tiers : banquiers ou investisseurs. Plus le document est clair et simple, plus vous augmentez vos chances d’obtenir un financement car vous allez convaincre votre interlocuteur.

Astuce 1 : Documenter sa stratégie, son Business Modèle. Préparer un résumé attrayant (Pitch).

 

2. Chiffrer les coûts réels du projet

Prendre le temps de résumer tous les besoins en ressources que nécessitent le projet à financer :

  • Temps passés en interne par les salariés et dirigeants (trop souvent oublié)
  • Embauches nécessaires
  • Coûts externes de sous traitance
  • Investissements matériels
  • Frais déplacements, salons
  • Coûts marketing pour faire connaître le produit, le présenter aux clients
  • Frais de lancement d’une première campagne de communication (réseaux sociaux, réseaux physiques, rédactionnels, site internet …)
  • Coûts commerciaux : distributeurs, commissions, primes d’objectifs, salaires des commerciaux, frais de véhicule, hotels, avion, salons...

Ne rien oublier ou surévaluer est préférable car vous prenez le risque de sous-estimer les besoins vous permettant de mener à bien votre activité jusqu’à la réussite.

Combien de projets s’arrêtent au milieu du désert car le carburant estimé au début est insuffisant. Il est trop tard pour s’en rendre compte. Au milieu du désert, il n’y a pas plus de distributeur de carburant que de guichet bancaire !
Pour cela, ne pas hésiter à partager votre analyse et à la documenter dans un Business plan financier.

Astuce 2 : Bien estimer tous les coûts du projet et les résumer dans un BP financier


3. Analyser le niveau de financement à demander : j’ai besoin de combien ?

Cette question peut paraître anodine.
Exemples de réponses entendues :

  • Le coût des investissements matériels est de 100 K€, je vais chercher un prêt de 100 K€ ou 50K€ si j’ai un peu de trésorerie en réserve
  • Je vais chercher un prêt de 80 K€ pour commencer puis on verra bien

Cette approche est très risquée et conduit malheureusement beaucoup de dirigeants à des difficultés financières certaines dès que la trésorerie est pénalisée par tous les coûts annexes supplémentaires liés au développement du projet. Au jour de la survenance de ces aléas, il est trop tard pour convaincre et obtenir de nouveaux apports financiers.
Pour limiter ce risque, il faut savoir demander le bon niveau de financement au départ (cf point 2) mais aussi le positionner sur une courbe de trésorerie mensuelle sur une période minimale de 3 ans. Sans cet indicateur, il est impossible de diagnostiquer le bon niveau de financement à demander. Un raisonnement sur une période trop courte n’a pas de sens car il faut impérativement anticiper l’inversion de la courbe de trésorerie. Celle-ci chute dès le financement obtenu, puis les bénéfices attendus doivent finir par couvrir les coûts récurrents et doivent permettre de rémunérer et rembourser les sommes confiées. Si ce n’est pas le cas, le projet peut être passionnant mais pas viable économiquement.

Astuce 3 : Présenter une courbe de trésorerie sur au moins 3 ans pour trouver le niveau de financement optimum à demander et choisir les solutions de financement adaptées.


4. Choisir les bonnes solutions de financement

Oui, il est vrai que l’on peut facilement se perdre parmi tous les discours relayés auprès des porteurs de projets sur les financements : aides au développement, création, innovation, jeune entreprise innovante, crédit impôt innovation, recherche, subvention, prêt d’honneur, accompagnement incubateur, prêt bancaire pour le lancement, crédit-bail pour des machines ou des locaux, solutions BpiFrance, Business angels, Fonds d’investissement, partenaire industriel, Fonds d’amorçage, etc.

Pas de panique !

Lorsque l’on a bien présenté son projet (cf points 1 à 3), il existe une logique entre les besoins de financement de votre projet et les solutions financières existantes. Ce qui est plutôt rassurant.
Le danger consiste à foncer dès que vous avez rencontré un premier guichet qui vous a ouvert ses portes. Cela conduit à reporter à plus tard l’analyse des autres solutions dont vous avez entendu parler.
Attention, si vous vous lancez à l’aventure sans instrument de pilotage et de prévision, vous pouvez vous priver de la possibilité de trouver le bon niveau de financement au bon moment. Ces deux paramètres sont très importants.
Parmi les solutions de financement, il faut distinguer avec précision, vos besoins durables (financement investissement avec retour sur investissement long) et vos besoins à moyen et court terme, pour lesquels il existe des solutions de financement différentes.

Astuce 4 : Sélectionner avec attention les demandes de financement après une analyse détaillée des offres et de la logique avec votre projet

 

5. Présenter votre dossier aux bons interlocuteurs

Vous ne savez pas à qui vous adresser pour demander un financement ?
Vous avez croisé dans un réseau un consultant financier, banquier ou un chargé d’affaire.
Vous avez lu un article sur internet.
Cela vous paraît attrayant mais compliqué : Emprunter ? Faire une levée de fonds ? Demander du crédit impôt recherche ? Bénéficier d’un prêt d’honneur ou une subvention ?
Beaucoup de questions. Des dossiers administratifs à remplir. Je n’ai pas le temps et préfère me consacrer à mon projet qui demande 140% de mon temps.

Comme souvent, rencontrer un interlocuteur financier sans préparation suffisante, sans les arguments clés peut se révéler une perte de temps préjudiciable.
Prenez le temps de vous poser, prendre du recul, réfléchir aux points évoqués dans ce document. Vous serez ensuite plus efficace dans le choix des interlocuteurs à solliciter.
Selon la maturité de votre projet, votre taille d’entreprise, votre activité, le niveau d’investissement il existe des interlocuteurs spécialisés mais tous n’ont pas de solutions pour vous. Vous pouvez prendre conseil auprès de nous pour vous orienter.

Astuce 5 : En fonction de la logique de votre projet et de votre BP, sélectionner un interlocuteur adapté et lui présenter un projet solide bien argumenté.

Chefs d’entreprises, entrepreneurs, n’hésitez pas ! Venez nous consulter pour optimiser vos chances de succès
 

Publié le: 24/01/2017

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POIRIER Pierre-Yves
Associé fondateur ADITIS AUDIT
audit@aditisaudit.fr
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